Offrir une rose n’est pas un geste anodin. Selon le langage des fleurs victorien, une rose blanche symbolise la pureté et les nouveaux départs, la rose jaune exprime la jalousie et l’infidélité, la rose rouge incarne la passion et l’amour, tandis que la rose de couleur rose évoque la grâce et la joie. De plus, différentes espèces auraient des significations uniques, comme la Rosa centifolia, symbole d’un amour voluptueux, ou la Rosa canina, symbole de plaisir et douleur.
La Rosa rubiginosa, surnommée la « rose des sorcières » ou la « rose du diable » en Europe, aurait été plantée par le diable, croyait-on, dans une tentative ratée de construire une échelle vers les cieux.
En Rome antique, des roses étaient parfois peintes ou accrochées aux plafonds en l’honneur de Harpocrate, le dieu du silence, pour rappeler l’importance de la discrétion. On disait que les sujets discutés « sous les roses » devaient rester sub rosa, c’est-à-dire confidentiel.
Dans la mythologie romaine, Cupidon offrit une rose à Harpocrate en échange de sa discrétion quant aux aventures amoureuses de sa mère, Vénus. C’est ce mythe qui donna naissance à l’expression latine sub rosa.
Les Romains avaient d’ailleurs un festival extravagant dédié à la rose : le festival Rosalia (ou Rosaria).