Dans cet article
À 40 ans
À quarante ans, j’ai envisagé ma vie sous un autre angle et je suis revenue à mes sources rurales, héritées de mes ancêtres. Citadine depuis toujours, j’ai néanmoins pu, tout au long de ma vie, profiter de l’air marin et campagnard puisque la maison ancestrale, alors habitée par mes grands-parents, se situait à Pornic : les journées rythmées par le jardinage, la cueillette, les préparations culinaires, les visites à la ferme et les grandes balades à vélo ou à pied dans les champs. Mamie Thérèse, ma grand-mère, m’a guidée sur le chemin de mon ressourcement, en m’encourageant à marcher pieds nus dans la rosée du matin, à déguster des salades de mâche sauvage et de pissenlit, à lécher les cuillères de confiture de mûre, à me délecter des bonnes galettes bretonnes de sarrasin. Lors des grandes marées, nous partions tous à la pêche, à pied sur les rochers, dénicher crabes, berniques, palourdes, coques, et autres fruits de mer délicieux. Mon père allait pêcher dans l’étang de la ferme voisine, alors que ma mère tricotait les chandails de notre hiver.
Au fond du jardin, mon arrière-grand-mère avait niché son jardin de plantes médicinales où poussaient le romarin, la mélisse, la menthe et des pieds de vigne. Le rituel du goûter était très attendu par chacun, et ponctuait la journée d’une pause. Toute la famille se réunissait autour de thé, tisane, verre de vin rouge (pour les hommes) et petits gâteaux faits maison. Ensuite, chacun retournait à son jardinage, sa partie de pétanque ou son tricot. Cette évocation est empreinte de bonheur, de douceur et d’amour, et ressemble à une peinture impressionniste effaçant les blessures et les taches de ma mémoire. Ce sont ces souvenirs qui m’ont conduite à revenir vers la terre, m’ont donné envie de connaître l’utilisation des plantes médicinales et m’ont encouragée à transmettre les connaissances acquises.
Changement de trajectoire
En 2008, j’ai décidé de changer de trajectoire, de troquer le béton et les quartiers urbains pour une reconnexion à la terre, de profiter à nouveau de mes cinq sens pour respirer, sentir, goûter, observer et toucher mon environnement naturel. En ville comme à la campagne, mon regard s’est modifié et lesdites « mauvaises herbes » ont retrouvé leurs lettres de noblesse. J’ai décidé également de me recentrer et de me retrouver.
En 2009, j’ai obtenu un certificat de phytologue-herboriste, avec l’ARH (Association pour le renouveau de l’herboristerie). En goûtant au plaisir de la nature et des plantes, en me reconnectant à moi-même, j’ai tout de suite eu envie de partager et de transmettre. Le cadre légal français ne permet plus d’obtenir le diplôme d’herboriste depuis 1941, c’est donc avec beaucoup de difficulté que j’ai essayé de trouver ma place professionnelle. J’ai monté un commerce alimentaire de plantes médicinales et aromatiques (avec une autorisation de vente de 148 plantes en dehors du monopole pharmaceutique). Toutefois, j’avais la contrainte de ne pas mélanger les plantes (forme galénique réservée aux pharmaciens) et de ne pas les conseiller. J’ai alors décidé de les vendre sur les marchés, lors de fêtes des plantes, mais surtout de transmettre mes connaissances en organisant des ateliers et des sorties botaniques.
Chasser le naturel, il revient au galop! Forte de mon expérience d’éducatrice et des demandes croissantes de mes clients, je me suis vite retrouvée à conseiller, sur les bancs du marché, des plantes pour équilibrer la santé. Certaines personnes se sont mises à insister pour recevoir des conseils plus personnalisés et ont même sonné à la porte de mon domicile pour y avoir accès. Il devenait urgent que j’acquière des outils et que j’installe mon activité professionnelle en dehors de la sphère privée. Ce fut chose faite en mars 2014.
Chasser le naturel, il revient au galop! Forte de mon expérience d’éducatrice et des demandes croissantes de mes clients, je me suis vite retrouvée à conseiller, sur les bancs du marché, des plantes pour équilibrer la santé. Certaines personnes se sont mises à insister pour recevoir des conseils plus personnalisés et ont même sonné à la porte de mon domicile pour y avoir accès. Il devenait urgent que j’acquière des outils et que j’installe mon activité professionnelle en dehors de la sphère privée. Ce fut chose faite en mars 2014.
Une formation pour moi
Je cherchais une formation de naturopathie en France afin d’approfondir mes connaissances et d’orienter mon activité vers le thérapeutique. Je n’ai pas trouvé ce qui me convenait, car les approches proposées étaient trop généralistes : on abordait en 2 ans l’iridologie, la réflexologie et l’herboristerie. Par expérience, j’étais un peu méfiante des consultations de naturopathie d’où l’on repart avec une ordonnance de 15 produits à acheter auprès de tel labo, sans avoir compris le sens du changement à opérer chez soi.
Dans cette entrevue, Caroline Gagnon vous parle de ses nombreuses facettes!
L’approche FloraMedicina
Pour moi, professionnellement
Mes coordonnées
Pole de coopération et d’innovation du Solilab
8 rue St Domingues
44000 Nantes
06.59.11.50.95
http://terraherba.fr/
http://www.facebook.com/terra.herba
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